SOUVIENS-MOI
Souviens-moi
ô souviens-moi
souviens-t'en
viens à moi
moins souvent
les mois passent
souviens-t'en
Au mois froid
de décembre
de mon corps
qui se cambre
Souviens-moi
bien souvent
viens à moi
qui t'enlace
les mois passent
sous le vent
viens à moi
souviens-t'en
Et sous un mois
d’automne
que dans tes bras
avril se donne
Souviens-moi
ô souviens-moi
souviens-t'en
à présent
passent les mois
les souvenirs
laisse l'émoi
revenir
Au mois froid
de décembre
de mon corps
qui se cambre
Souviens-moi
ô souviens-moi
viens à moi
ou va-t'en
© Tous droits réservés 2017 Benjamin ZASCHEN
GAULOISES ET GITANES
J'ai au fond de ma mémoire
les souvenirs de vieilles lunes
leur haleur venait le soir
caresser mes boucles brunes
du samedi jusqu'au dimanche
la journée comme le soir
j'regardais l'une faire la manche
tandis qu' l'autre faisait l'trottoir
Ce n'est pas la brune du reste
qui vous chante cette modeste
chanson qui porte le geste
de l'enfance qui s'manifeste
car aussi loin que j'me souvienne
aux poupées de porcelaine
j'préférais les emballages
de ces fiers aréopages
Gauloises et gitanes
brunes comme mes ch'veux
gauloises et gitanes
bleues comme les jours heureux
Je n'ai rien contre les blondes
la terre est bien assez ronde
pour porter ces ballons-sondes
leur fumée qui vagabonde
tout là-bas dans les nuages
on perçoit les avantages
en silence de prier Dieu
son pullman de fumée bleue
les volutes comme les ombres
chinoises dont nous sommes du nombre
rappellent à l'impénitent
que fumer est plus marrant
mais de grâce comme la Java
laissez vivre ces tubas
de papiers et de tabac
de papiers et de tabac
Gauloises et gitanes
brunes comme mes ch'veux
gauloises et gitanes
bleues comme les jours heureux
J'ai au fond de ma mémoire
les souvenirs de vieilles lunes
leur haleur venait les soir
caresser mes boucles brunes
mais de grâce comme la Java
laissez vivre ces tubas
de papiers et de tabac
de papiers et de tabac
Gauloises et gitanes
brunes comme mes ch'veux
gauloises et gitanes
bleues comme les jours heureux
© Tous droits réservés 2015 Benjamin ZASCHEN
A WOLF WOULD SAY IT
It's necessary to have seen a rose speaking with pride
It's necessary to have seen a cloud diving into its dream
It's necessary to have seen this butterfly in your look
coming and going away according to your eyes
A wolf feeling its end coming would say it better than me
You tell me the roses in your heart
give way to the four winds
And all the clouds of your hairs
think only of the spring
You say to me you know, my friend,
i like also heavens
And wrecks of cars as an other strange garden
Doubtless, but it's necessary to have seen sinking ships
When the unchained sea doesn't let them sleep
It's necessary to have seen thundering heavens
and thunders In the wide when you go away
towards a possible somewhere else
A wolf feeling its end coming would say it better than me
You tell me the sea in your heart give way to the four winds
And all the ships on your soul are looking for an anchorage
You say to me you know, my friend,
i like also heavens
And wrecks of cars as an other strange garden
Doubtless, but a wolf feeling its end coming
would say it better than me...
© 2017 benjamin Zaschen