« Venue sur ce site pour voir s'il existe, ici, un soleil noir, une serrure de porte, une clef sans pêne, le galbe d'une hanche sévillane, l'Arlésienne, Diogène
Laërce, une cantatrice, la gestation d'un jour, ou tout autre sucre de sensualité. Par ailleurs, je précise préférer me tenir à l'écart, sans pour autant froisser, des gens trop normés, épousant
les standards de cette société, sans esprit critique, démagogues et dictateurs de l'égalité. Ces choses ne sont pas mon opium. Il existe des lions, des lionnes et des lionceaux. J'aime la
différence au sein des genres. C'est pourquoi les égalitaristes, les sans-généralités, m'ennuient profondément. Je fuis ce qui, selon moi, est de la médiocrité. Il y a plus beau qu'un sourire sur
un visage, c'est un visage qui donne le sourire à un autre. » (sic)Extrait tiré du livre Sarah Isabella MONTÌJO ou la nuit
venue.
Esther
Profondeurs d'un miroir formant un précipice
Dont les sondes et la mer épousent l'inconnu
Ils abritent en leur sein des épaves de vertu
Revêtues d'algues brunes sucées par quelques vices
Dans ces courants marins tout baignés de silences
S'époumonent corolles agitées dans les lames
Une traîne, sous les vents baptismaux de l'absence,
Engrosse d'alvéoles leur tréfonds apogame
Un frêle esquif paraît au coin droit supérieur
À regarder de près, on y voit des pêcheurs
Qui, au prix du labeur, convoitent des filets
Tirant loin sur la nasse, ils lèvent un éventail
Comme un nègre orifice qui s'en vient et qui baille
Et versent dans l'iris tous les fruits du péché
(extrait du recueil de poèmes à paraître intitulé NAVRAPA, benjamin Zaschen)
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